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C’est quoi la Vie ? – Un livre en trois dimensions

C’est quoi la Vie ?

Les sciences naturelles nous ont appris à observer la vie autour de nous. La vie d’une plante, d’un insecte, d’un animal de compagnie… nous donne à constater qu’elle a un commencement, une période de croissance, puis de reproduction. Enfin, ayant accompli ce qui paraît l’essentiel de la vie, d’assurer la pérennité de l’espèce, elle décline, avant de disparaître.

La vie est donc le temps d’un cycle durant lequel la vie est maintenue si les conditions sont suffisantes, en suivant une évolution naturelle de la naissance à la mort.
Prise à l’échelle microscopique, nous voyons l’évolution des cellules, en multiplication permanente, et lorsqu’elle a vécu son cycle, la cellule meurt.
La plante, l’insecte ou l’animal de compagnie, sont composés de cellules qui, ensemble, suivent cette évolution de façon cyclique. La reproduction, c’est à dire la pérennité de l’espèce, peut donc être retenue comme la raison d’être fondamentale des êtres vivants.
La vie humaine, suit naturellement le même rythme. Elle nait, grandit si les conditions sont satisfaisantes et assure sa descendance. Enfin, elle décline et finit par mourir.

On peut conclure de ce qui précède que la vie est intégralement parcourue et définie par l’opposition de la vie à la mort. Lutter contre la mort est la première des priorités individuelle de l’être vivant. La procréation est une façon de « prolonger la vie individuelle », mais c’est surtout la façon de lutter contre la mort ou la disparition de l’espèce.
Ces deux impératifs vitaux seront donc les composantes incontournables de tous les moments de la vie.

Nous reconnaissons là ce qui relève de la fonction reptilienne dont Paul D. Mac Lean avait étudié les spécificités dans sa théorie du cerveau tri unique, dont il est question au chapitre des rappels théoriques.

Mac Lean, neurobiologiste américain (1913-2007), distingue en effet, trois parties dans le cerveau humain :
Le niveau reptilien propre à tous les êtres vivants, qui gouverne tous les aspects instinctifs et fonctionnels : faim, soif, respiration, régulation thermique, sommeil, sexualité.
Le niveau limbique, particulièrement développé chez les mammifères, qui fonctionne sur le mode « j’aime » ou « j’aime pas » et qui gère ce qui chez l’homme concerne la mémoire et l’affectivité.
– Enfin, le niveau cortical, déjà présent sous une forme minimale chez les mammifères supérieurs (chien, chat, cheval…), qui, par son développement très significatif chez l’homme, constitue une des spécificité de l’être humain. Le « cortex » est le siège de la réflexion, du calcul, de l’anticipation.

Il n’est donc pas étonnant que la vie de l’être humain soit soumis à ces trois fonctions.
Le niveau limbique du cerveau introduit une composante affective très riche en nuances et en intensités, allant de l’amour à l’indifférence, en passant par l’amitié, la sympathie, l’aversion ou la haine.
C’est la composante limbique qui détermine la relation aux autres et les motivations à choisir un partenaire pour s’unir en vue de la procréation. Elle organise aussi le support familial pour apporter l’aide et l’affection nécessaire au développement de la progéniture. La sexualité du « reptilien » a besoin de l’affection du « limbique ».
On peut dire que l’amour donne la vie, la vie se nourrit d’amour et sans amour il n’y a pas de vie.

Vient enfin le cortex dont le fonctionnement est comparable à celui du processeur dans un ordinateur. Il coordonne le mouvement de ce qui est nécessaire pour la vie, sa survie, la pérennité de l’espèce, en utilisant les réalités physiologiques de la nature humaine, en s’appuyant sur les ressentis enregistrés par l’expérience (en « souhaitable » ou « non souhaitable »), dans le but d’assurer sa croissance et la quête de sens en vue de son accomplissement. On reconnaîtra ici la « Grande règle de trois » : Réalité – Perception – Sens.

Ce discours, simplement biologique et descriptif, concerne la vie de tous les individus sans exception. Les trois niveaux du cerveau sont interdépendants, avec cependant une part prépondérante pour le cortex qui distingue l’humain des autres espèce vivantes.
On peut en déduire un certain nombre de conséquences.

  • L’humain doit assurer les besoins instinctifs de sa nature pour sa survie et la survie de l’espèce. Ces besoins, sont impérieux et ne peuvent être contrôlés que dans une faible mesure par l’exercice volontaire.
  • L’humain mémorise tous ce qu’il vit avec une mention « aime » ou « n’aime pas ». Ses origines biologiques et son vécu composent ainsi un cadre de références qui le rendent unique.
  • L’humain est un être pensant, qui trouve une gratification dans une « croissance » illimitée. Il est animé de la tendance à « toujours plus… » de connaissance, de performances, d’amis, d’argent, de pouvoir…
  • L’humain éprouve des préférences qui se traduises par des aptitudes, des connaissances, des sensibilités ou des talents, qui font sens dans son existence. D’où la nécessité de se connaître.
  • La connaissance de soi et la quête de sens sont une aspiration essentielle dans une existence.
  • L’humain a besoin de liberté pour faire en fonction des circonstances, pour analyser ses ressentis, et mesurer le sens et la mesure de ses possibilités d’accomplissement.
  • L’humain a besoin d’exister pour vivre. Ce qui veut dire qu’il a besoin du lien affectif d’un « Alter ego » pour lui témoigner de son existence. 
  • L’humain éprouve douloureusement la peur de manquer de ce qui lui est nécessaire. Il éprouve du plaisir dans la satisfaction de ses besoins. En cas d’insatisfaction de ses besoins, il éprouve la frustration et la maladie. L’insatisfaction du besoin d’existence peut conduire à la mort.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais elle met en relief ce qui constitue l’essentiel d’une vie.

 

 

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