De La vie à la mort, les raisons de vivre.
– Notre vie est un temps qui nous est donné pour l’utiliser librement en vue de faire sens (être utile).
– La quête de sens est une démarche essentielle dans une existence.
Elle permet de devenir qui nous sommes pour faire ce pour quoi nous sommes faits.
- L’humain doit assurer les besoins instinctifs de sa nature pour sa survie et la survie de l’espèce. Ces besoins, sont impérieux et ne peuvent être contrôlés que dans une faible mesure par l’exercice volontaire.
- L’humain mémorise tous ce qu’il vit avec une mention « aime » ou « n’aime pas ». Ses origines biologiques et son vécu composent ainsi un cadre de références qui le rendent unique.
- L’humain est un être pensant, qui trouve une gratification dans une « croissance » illimitée. Il est animé de la tendance à « toujours plus… » de connaissance, de performances, d’amis, d’argent, de pouvoir…
- L’humain éprouve des préférences qui se traduises par des aptitudes, des connaissances, des sensibilités ou des talents, qui font sens dans son existence. D’où la nécessité de se connaître.
- La connaissance de soi et la quête de sens sont une aspiration essentielle dans une existence.
- L’humain a besoin de liberté pour faire en fonction des circonstances, pour analyser ses ressentis, et mesurer le sens et la mesure de ses possibilités d’accomplissement.
- L’humain a besoin d’exister pour vivre. Ce qui veut dire qu’il a besoin du lien affectif d’un « Alter ego » pour lui témoigner de son existence.
- L’humain éprouve douloureusement la peur de manquer de ce qui lui est nécessaire. Il éprouve du plaisir dans la satisfaction de ses besoins.
- La construction d’un masque (représenté par une ligne en rouge) pour « paraître » conforme à l’image que l’homme croit devoir donner au monde pour être aimé.
- La peur de perdre l’amour l’oblige à accepter des contraintes liées à des exigences ou des valeurs extérieures à lui. (Ceci ne remet pas en cause ces valeurs extérieures, sociales ou culturelles, qui sont le plus souvent fondées et nécessaires).
- La peur d’être moins aimé l’engage en compétition et conduit parfois à la violence (Mythe de Caïn et Abel)
- Il fait sienne l’idée que la contrainte est la seule façon d’obtenir une conduite « bonne ». Il ne tarde pas à l’appliquer, en ne faisant que ce qui est « obligatoire », en usant lui-même d’autorité et en contrôlant que ses ordres ont bien été exécutés (exemple : syndrome du « petit chef »).
L’Être est divisé entre le monde apparent dont il a conscience et l’idéal de l’Être que lui inspire ses valeurs profondes dont il n’a généralement pas vraiment conscience. C’est la division entre être et paraître ou peur et amour.
La contrainte => Paraître = faux moi = illusion = peur. On fait semblant.
La liberté => Être = désir du beau, du bon, du juste, et du vrai. = Génie = amour et bonheur. On fait pour le plaisir de faire.
• L’homme n’est pas qu’un masque. Il détient aussi les valeurs personnelles qui font de lui un Homme.
Les valeurs propres à l’espèce humaines sont celles qui se révèlent lorsque l’homme s’accomplit.
Exercice : Il suffit d’observer ce qui caractérise les personnes accomplies que nous connaissons. Il est bien intéressant de noter les raisons pour lesquelles nous les admirons.
- La confiance en soi est fonction de ce que nous tenons pour essentiel, l’Être ou le Paraître.
- Plus je suis attaché aux valeurs extérieures, moins j’ai confiance en moi.
- Plus je suis inspiré par mes valeurs profondes, plus j’ai confiance en moi.
Le développement personnel et la connaissance de soi permettent d’explorer nos valeurs personnelles profondes et de retrouver notre confiance en nous. Ce qui est à découvrir, notre Être est infiniment mieux que notre paraître le plus élaboré.
Pierre Rabhi fait la distinction entre se connaître socialement et se connaître profondément, qui, une fois commencé, nous occupera le restant de notre vie.
Lorsque ce travail est bien avancé, on ne fait plus ce qui est bien pour paraître digne d’amour, mais on le fait pour être digne de ce que nous sommes.
Il n’est jamais trop tard pour se libérer du besoin de paraître, pour devenir ce que nous sommes, et faire ce pour quoi on est fait.
La quête de sens, c’est rechercher ce pour quoi on est fait (en fonction de nos talents et aspirations profondes…).
Le bonheur est une façon d’être, d’exister et de vivre sa vie.
Le bonheur est altruiste, c’est à dire de nature à combler mutuellement les besoins d’amour (Mathieu Ricard)