La violence est une/la cause essentielle du changement climatique.

Par Bernard

Le changement climatique est cause de violences…

On peut affirmer avec quelques certitudes que les changements climatiques ont une incidence évidente sur le niveau de violence. Alors que notre planète se réchauffe, il est à craindre que les bouleversements climatiques deviennent un facteur déterminant dans l’apparition de nouveaux conflits armés. On peut aussi facilement imaginer toutes les violences inhérentes et consécutives aux migrations, qu’elles soient causées par la guerre ou par les dérèglements de la nature, pas seulement chez nous parce que tous les continents sont concernés.

Mais c’est la violence qui est une cause essentielle du changement climatique.

En effet, ce qui est moins souvent observé, c’est que la violence est un facteur essentiel de pollution, de consommation d’énergie, de production de Co2 et par conséquent du bouleversement climatique.

Alors on peut analyser les différentes formes de violences, envers soi-même, envers autrui, les violences faites aux femmes, envers les animaux, la nature… Il y a les violences physiques ou psychologiques, les violences individuelles, collectives, ethniques, institutionnelles, religieuses, les violences économiques, sociales, du système, des médias ou des politiques.

Dans cette liste déjà très générale, il en manque sûrement. Mais déjà on peut aisément établir un lien étroit avec les causes qui selon les scientifiques, sont à l’origine des désordres climatiques.

Bien sûr, au niveau individuel, les conséquences ne sont pas immédiates ni mesurables, mais elles existent et sont parfaitement sensibles à l’échelle des milliards d’habitants touchés par la violence sous toutes ses formes. Personne n’y échappe, et chacun peut, en conscience estimer les répercussions énergétiques des violences qu’il a subies ou infligées à autrui.

Des violences habituelles, considérées comme normales, qui sont sans doute vécues comme des péripéties de la vie quotidienne, mais qui auraient mobilisé bien moins d’énergie sans la violence.

Le niveau des violences est variable, allant de l’absence de respect à l’homicide, des paroles aux actes, de l’instant violent à la violence continue, de l’individuel au collectif, du social ou sociétal à la violence d’état. On peut également prendre en compte les causes de la violence, qui peuvent être très diverses : elles concernent la biologie de la personne, son éducation, le groupe social, le pays, ou l’humanité. Notre monde est indiscutablement violent, pas seulement dans la lutte pour la vie ou pour vaincre nos peurs les plus ancestrales. Quand on évoque la compétition à tous niveaux, amplifiée par la dynamique du toujours plus, les luttes de pouvoir… éminemment sources de pollutions et consommatrices de ressources et d’énergie.

Oui, la violence est un facteur essentiel de notre façon insensée de vivre et du bouleversement climatique qui va avec.

On sait depuis 50 ans ce qu’il faudrait faire… On avait même observé que les vaches françaises émettent autant de gaz en un an que 15 millions de voitures !

Pour lutter contre le réchauffement de la planète, contre la pollution, contre l’effondrement annoncé, on peut certes, réduire notre consommation de viande bovine, mais on peut surtout réduire le niveau de violence de notre monde, de toutes les violences.

Et cela est à notre portée !

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