“Ce qui a lieu dans le monde est trop pathologique pour qu’il n’y ait pas une santé quelque part.
C’est trop haineux pour qu’il n’y ait pas une bonté.
C’est trop absurde pour qu’il n’y ait pas une vérité.
C’est trop bête pour qu’il n’y ait pas une intelligence.
C’est trop désespéré pour qu’il n’y ait pas une espérance.
C’est trop à l’envers pour qu’il n’y ait pas un endroit.
Et si cet endroit est aussi positif et puissant que l’envers est négatif et infernal,
alors on peut largement espérer de l’avenir.”
C’est Pierre DACO psychologue philosophe et écrivain qui a écrit ces lignes il y a déjà près de 40 ans… C’est dire que le problème du « trop » et de l’excès ne date pas d’hier.
Assurément, nous vivons aujourd’hui dans un monde du « trop », d’angoisses, de violences, d’injustices, de désinformations, de préjugés, de pollutions, de surconsommation, d’impôts et j’en passe… au point qu’une liste exhaustive en serait interminable.
Rien qu’en nous référant à ce qui pourrait dépendre de nous, nous aurions déjà beaucoup à faire pour trouver la bonne mesure.
Aujourd’hui, ce petit virus qui a bouleversé notre vie et ce sont peut-être les manques ressentis durant ce confinement qui ont alimenté notre réflexion sur nos vrais besoins.
Conditionnés culturellement au « Toujours plus » jusqu’à ce qu’il en ait de trop, nous pourrions imaginer un autre monde et profiter de cet arrêt pour manifester nos envies de « sobriété heureuse » comme dirait Pierre Rabhi.
Le virus a fait ce que personne ne croyait possible. La terre continue de tourner.
Intuitivement, nous sentons bien qu’il suffirait d’un peu de modération, de vérité, de bonté, d’intelligence, pour que l’espoir renaisse.
Le 11 mai, commence l’Après. C’est donc maintenant que chacun peut choisir comment faire sa part.