Je viens de voir quelques images de « sagesse » qui pourraient nous inspirer dans notre regard sur le monde.
La légende de cette image est assez parlante. J’ajouterai cependant que lorsque nous ne sommes pas d’accord avec notre interlocuteur, les expressions du genre « il ne comprends rien », « il est idiot »… sont souvent présentes dans notre esprit, si ce n’est dans nos paroles.
C’est presque un réflexe ! Et c’est là que le fossé se creuse : si je pense ainsi, c’est que lui aussi pense cela. Alors il est parfois plus facile de laisser « glisser » plutôt que de chercher à comprendre. Mais le plus souvent il y a une rupture, parfois définitive.
La politique illustre bien ces oppositions.
La bonne solution serait la négociation et le compromis. Le compromis n’est pas une pratique de base, bien de chez nous.
Lorsqu’on arrête de croire que le Président est un ennemi à dégager, alors on peut se rendre compte qu’avec un peu de bienveillance, il est parfaitement possible de faire « ensemble ».
Peut-on imaginer quelqu’un atteignant ce niveau de responsabilité, qui s’obstinerait à agir contre l’intérêt de ceux qui l’on élu ?
Cette observation vaut pour celui qui est en place comme pour ceux avant lui, mais si rien ne change, vaudra aussi pour ceux qui viendront après lui : l’intérêt des Présidents est celui de leur parti, pas celui des Français.
C’est aux Français de choisir leur Président.
A l’évidence, dans le moment que nous vivons, le pouvoir est partagé entre ceux qui savent et ceux qui décident. Mais ceux qui décident n’ont peut-être pas le pouvoir de faire autrement.
Le problème n’est pas le virus, mais les masques, le gel hydroalcoolique et les tests qui manquent. C’est la faute de ceux qui n’ont pas prévu l’imprévisible.
Oui, l’Après, c’est maintenant.
Et si on ne change pas la façon de faire, de ceux qui sont contre ce qui est pour, et pour ce qui est contre, alors il faudra se contenter de ce qu’on a.
Le pire est à craindre.
Mais puisque l’occasion de changer nous est donnée par ce méchant virus, peut-être trouverons-nous l’intelligence dans la coopération.
Ceux qui en sont morts méritent bien un peu d’intelligence !