La non-violence, c’est d’abord le respect de soi et d’autrui. Elle peut se résumer par la formule: «Ni hérisson, ni paillasson!» Ne pas blesser, ne pas se laisser piétiner. La non-violence refuse la violence : la mienne et celle dont je suis témoin. Au contraire du système «gagnant-perdant» qui prévaut dans nos sociétés, la non-violence privilégie le système «gagnant-gagnant».
L’action peut être individuelle ou collective. Elle est, entre autres, centrée sur la résolution des conflits. Plutôt que de les fuir, la non-violence propose d’apprendre à les gérer en tenant compte des sentiments, des besoins et des valeurs de toutes les parties. Les règles communes sont définies de manière à satisfaire les uns et les autres. Elle permet ainsi de vivre les conflits comme des occasions de construire des relations plus justes et plus équilibrées.
En faisant face au conflit et en refusant la légitimité accordée à la violence ou en dénonçant ses causes, la non-violence s’oppose à la lâcheté. Elle exige ainsi beaucoup de courage et surtout d’agir au plus près de sa conscience. Si la violence recherche la justice et la liberté («Si tu veux la paix, prépare la guerre»), la non-violence y parvient concrètement par la négociation, en rompant avec la spirale de la violence.
La non-violence est d’abord une attitude. Elle consiste, entre autres, à reconnaître notre agressivité et à l’utiliser comme potentiel de lutte pour la vie (coopération, justice, solidarité) et non en potentiel de destruction (système gagnant-perdant). De nombreuses pistes rendent possible l’apprentissage de la non-violence afin de la vivre, au mieux, quotidiennement. La non-violence est aussi une méthode d’action, dont les modes sont multiples. En tant que moyen de résolution des conflits, la non-violence est un outil de luttes sociales et politiques.
je ne vois rien d’autre que la non violence pour sortir de c e desastre. imaginons 50 milles personnes assises part terre !