A l’heure où nos concitoyens consomment massivement la télévision, il serait souhaitable que ceux qui “imprègnent” le public de leur flot ininterrompu de bouillie à chat, se rappellent les valeurs qui fondent une société humaine.
Habituellement, j’écoute et regarde avec une “attention flottante” ce qui dégouline du petit écran. Une façon de se protéger sans doute de ces images violentes tournées en boucle et de la redondance des propos polémiques.
Mais hier, ce qu’ils ont le culot d’appeler le “Grand Jury” sur LCI, était si caricatural que j’en ai éprouvé une profonde colère..
Pour une chaine qui a une telle audience et au demeurant soutenue par des spécialistes renommés, je trouve que que les contenus et leur forme sont traités de façon indigne et irrespectueuse à l’égard du public, mais aussi des invités.
Dans ma candeur naïve, je me demandais si le changement que tout le monde appelle de ses vœux, ne devait pas commencer par une remise en question (révolution) des médias. Bien sûr il n’est pas question de remettre en cause la liberté d’expression, mais d’y ajouter un peu d’éthique.
Dans une société si prompte à la critique, je ne comprends pas le silence (assourdissant) des intellectuels, des sociétés culturelles ou philosophiques, des psychologues et autres, qui laissent faire…
Ps. J’ai retrouvé dans mes anciens textes une réflexion sur la “dignité de l’homme, un droit inaliénable” que j’ai laissé en “documentation“.