Par Liane
Ce matin, en pleine séance d’étirements après mon jogging matinal, je me suis dit que la période qu’on traverse nous demande effectivement pas mal de souplesse.
On est dans une période où il est impossible de prévoir quoi que ce soit, tant dans la sphère professionnelle que privée. Conséquence : on fait avec ce qui est là, et on doit être prêt à accueillir ce qui vient, quel qu’il soit.
Ça va de choses très concrètes, un événement attendu de longue date annulé à cause du Covid, ou au contraire un nouveau projet pro qui arrive de manière impromptue (on est dans une période où on doit être ré-actif et non pro-actif), à des choses plus internes, comme une vague de blues qui débarque un soir après un JT de trop.
Cette part d’inconnu demande une certaine forme de lâcher-prise, sans baisser les bras. Je me sens un peu comme le roseau face au chêne : ceux qui ploient ne céderont pas.
Heureusement, quand on s’intéresse à l’écologie, à la consommation responsable, c’est comme si on avait déjà suivi plusieurs années de contorsion en école de cirque chinoise : la souplesse, on connaît.
La souplesse face à des situations quotidiennes concrètes :
“Bonjour, je cherche un produit zéro déchet, bio, éthique, végétarien, de saison et si possible local. Oui, dans cet ordre. Ah, vous n’avez pas ? Bon alors, zéro déchet et bio ? Non plus ? Mince, vous êtes déjà le 5ème magasin que je viens voir. Bon, va pour le bio alors, c’est déjà ça.”
La souplesse face à l’ascenseur émotionnel permanent :
“Les plastiques à usage unique seront interdits dès 2018 !!! Victoire !
Ah bon, finalement, 2020 ? Et seulement pour la vaisselle jetable et les cotons-tiges ? Le reste en 2021 alors ? Pas tout ??? Mais alors quand ? 2022 ? Non ? QUOI ??? Disparition totale en 2040 ? T’es sérieux ?”
Faire des choix, affronter l’inconnu, gérer des émotions négatives ou des décisions extérieures sur lesquelles on n’a pas d’emprise, on connaît. Bon, j’avoue, c’est fatigant parfois (souvent ?) de devoir rester souple face au vent qui ne s’arrête jamais.
Mais bon, c’est aussi la meilleure posture à adopter pour passer cette période de dingue, alors, sors ton collant lycra fluo et tes rythmiques, on va faire le grand écart à la Van Damme !
Je remarque que plus je lâche prise sur cette tempête extérieure contre laquelle je ne peux rien, plus je me sens apaisée. Déconnectée du bruit, aussi, pour mieux me connecter à d’autres choses. A moi, à la nature, aux gens qui comptent pour moi.
Le mot d’ordre de 2020 ? Rester souple, et bien sûr, comme le dit le coach, on n’oublie pas de respirer 😉