Les hommes sont en quête de sens.

  • Quoiqu’ils fassent, quoiqu’ils subissent, il faut que cela ait un sens.
  • Là où le sens fait défaut, les hommes s’engagent dans une quête désespérée pour le faire jaillir.
  • Là où il y a sens, il y a humanité, là où il disparaît, l’humanité disparaît avec lui.
  • Pour déshumaniser un homme, rien de tel que de faire en sorte que plus rien n’ait plus de sens pour lui.
  • À l’origine du sens, il y a la conscience humaine qui est « intentionnalité » parce qu’elle est toujours « conscience de quelque chose ». Cette relation au monde se manifeste d’au moins trois manières qui correspondent à trois acceptions du mot « sens ».
    – D’abord les cinq sens qui nous relient à l’intériorité et à l’extériorité du corps : le ressenti.
    –  « Sens » renvoie ensuite à l’idée de direction, ce qui relie un point de départ à un point d’arrivée et donne sens à un parcours.
    –  Le sens évoque la signification, union d’un signifiant et un signifié.
  • Quoi que nous fassions, nous agissons toujours dans un but précis, en orientant nos actes dans une certaine direction. La notion de projet nous est familière : exister c’est se projeter, se jeter en avant pour rendre nos actes conformes au sens que nous voulons leur donner.
  • L’homme est désir et n’est que cela, « le désir est l’essence de l’homme ».
  • « ce n’est pas parce que je juge qu’une chose est bonne que je la désire, c’est parce que je la désire que je juge qu’elle est bonne. » C’est donc une illusion de croire que les choses ont un sens en elles-mêmes, elles n’ont que le sens que nous leur donnons lorsque nous les désirons :
  • Lorsqu’un être ne trouve plus de sens à ce qu’il fait, c’est qu’il ne désire plus le faire. Il n’agit plus que pour des raisons étrangères à son action. C’est le propre de l’aliénation.
  • Aussi devons-nous cultiver le désir pour progresser vers la vie bonne. Nous devons travailler à ce que chacun reprenne en main son désir et ne le laisse pas ravir par des forces qui tentent de le manipuler, de l’orienter ou de l’affaiblir.
  • Le désir n’est porteur de sens que lorsqu’il est désir d’être et d’agir, non lorsqu’il est désir d’avoir. Si notre désir confond les moyens et les fins nous devenons les artisans de notre malheur, incapables de donner à notre existence le sens que nous désirons lui donner. Être et agir, pour que notre potentiel soit utile. Avoir et accumuler est inutile.
  • Cultiver le désir et se comprendre. Répondre à la question : Qu’est-ce que je veux pour ma vie qui soit utile au monde ?
    Désirer faire ce pour quoi je suis fait, mais pour cela, il faut apprendre à se connaître pour vivre sa propre vie et non celle que d’autres prétendent m’imposer.

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