L’Univers et moi.

Ici et maintenant…
C’est peut-être vous sur cette image, ou peut-être moi… en train de contempler cette magnifique voûte étoilée. Un moment où rien ne compte sinon le sentiment d’être seul face à l’univers. Un instant d’éternité où surgissent les grandes questions existentielles : le sens de sa propre vie dans cette immensité…

Seul, face à l’univers qui l’entoure, le personnage observe la beauté du spectacle, les couleurs du ciel, l’immensité de l’espace. Quelques lueurs du soleil marquent les contours de la terre et de l’environnement immédiat. Mais la nuit est presque tombée, permettant de distinguer la Voie lactée et les innombrables étoiles.  
Il en découvre certaines plus brillantes, la petite et la grande Ourse, Cassiopée, Pégase, Sirius peut-être…

Quelques furtives étoiles filantes barrent, ici et là, un ciel qui s’assombrit encore, signifiant le temps qui passe : instantané pour l’étoile filante, lent et régulier pour le mouvement des planètes.

Plus il scrute le ciel, plus il découvre des aspects qu’il n’avait jamais vus. Ses yeux se perdent dans l’infini sidéral qu’il survole du regard, peut-être en imaginant aussi ce qu’il ne voit pas.

Oui, c’est un paysage extraordinaire qui ne laisse personne insensible. On a envie de prendre du temps, de savourer nos ressentis essentiellement visuels, mais aussi dans tout notre corps. L’instant peut se prolonger, au gré des réflexions que ce spectacle unique inspire.

Enfin, notre esprit est envahi de questions : les idées se pressent au portillon de notre conscience…  L’observation paisible de ce réel merveilleux, puis les perceptions sensorielles qui l’accompagnent, enfin, surgissent naturellement d’innombrables questions : induites par ce moment privilégié, celles que posent la science, mais aussi celles qui nous concernent personnellement et qui touchent au sens même de notre existence.

Peut-être avez-vous comme moi, déjà vécu ce type de situation, quand le ciel est dégagé, seul(e) face à l’univers.

Sinon, l’image ci-dessus pourrait vous inspirer quelques réflexions, que vous pourriez noter dans votre carnet.

C’est ici que pourrait commencer
« votre cheminement en quête de sens« .
Le premier pas d’un voyage où chacun choisit sa destination

au rythme qui lui convient.

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5 réflexions au sujet de “L’Univers et moi.”

  1. Que les religieux me pardonnent…

    Il est bien possible que la contemplation du ciel étoilé donne à penser à la religion en montrant l’homme face à la Création. Création ou univers ? Peut-être un réflexe culturel se référant à l’idée d’horloge de l’univers, laissant supposer qu’il y a donc aussi un horloger : Dieu ?

    Mais ce n’est pas l’objet de notre démarche, résolument areligieuse.
    Notre image montre l’homme et sa place entre ciel et terre, se posant simplement les questions qui concernent son existence et son écologie personnelle. Il observe le réel, examine son ressenti, et invente autant de pourquoi ? et de comment ? nécessaires à la connaissance de lui-même et du monde qui l’entoure.

    On peut dire que là où les religions donnent des réponses et se réfèrent à une foi fondée sur une « révélation », l’homme en quête de sens se pose des questions, en étant libre de répondre (ou non) individuellement, avec le vécu de sa propre personne.

    Les religions parlent de Dieu, l’Horloger supposé, pendant que l’homme en quête de sens observe l’horloge, un univers bien réel et observable.
    Mais ceci n’empêche pas cela. N’y a-t-il pas meilleure façon d’imaginer le créateur qu’en étudiant la « créature » ?
    Assurément, celui qui veut savoir à quoi ressemble Dieu, doit d’abord observer et comprendre la créature, l’homme, tous les hommes et la nature dont ils font partie.

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    • Personne ne peut affirmer qu’il n’existe pas dans cette immensité une espèce identique à l’homme avec laquelle nous pourrions partager.
      C’est ainsi qu’un programme d’écoute de l’Univers a été initié il y a déjà plusieurs dizaines d’années pour enregistrer les signaux « étrangers » venant de l’espace. Hélas ! Sans résultat à ce jour.
      Compte tenu des délais des développements technologiques, il serait raisonnable de penser que de notre vivant, nous n’aurons pas l’occasion de demander conseil aux humains de l’autre bout de l’univers, sur l’art et la manière de devenir des humains dignes de ce nom…

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  2. Une toute autre lecture de cette image….

    Cet individu face à l’Univers pour moi c’est l’Humain face à tout ce qui est incontrôlable.
    Chacun d’entre nous est une cellule de cet Humain. Nous sommes tous en interaction, nous recevons d’une cellule, donnons à une autre…. Chaque cellule a un rôle essentiel à la survie de ce grand corps Humain, aucune n’est plus importante qu’une autre, aucune n’est pas plus détentrice d’une Vérité qu’une autre.

    En tant que cellule de ce grand corps Humain, le sens de ma Vie est de contribuer à la Vie des autres cellules pour que l’Humain face à tout ce qui lui est incontrôlable dans l’Univers puisse continuer à exister et surtout ai envie de continuer à Être.

    Dans une société où consommation, apparence, course après le temps, critique, compétition sont permanentes ….on tombe très facilement dans un engrenage de repli sur soi, d’individualisme voire d’égoïsme.

    À mon sens on y perd l’essentiel…. Notre Humanité… On devient des cellules isolées qui peuvent être cancéreuses

    Ma Vie n’a de sens que si je peux participer à la bonne santé de l’Humain.
    Mon parcours de vie, les maux qui sont les miens faute de mots ou de faux mots, m’ont guidée vers la vraie valeur de ma Vie.
    À mon niveau, j’essaie de participer au mieux être voire au bien être des cellules qui m’entourent.
    La recette est devenue innée pour moi : écoute, communication, non jugement, Respect, entre-aide…..
    Essayez de donner un sourire à une personne que vous croisez….. Vous lui apporterez un rayon de soleil et vous vous en recevrez mille fois plus…

    Prenez-le temps de savourer les joies du quotidien, offrez les aux autres…
    Oui la Vie est dure, très dure….
    Chaque cellule a la pleine liberté de rester ou de mourir dans ce grand corps Humain.
    Si elle choisit d’y rester, tout les événements incontrôlables induits par l’Univers, elle a toujours deux façons de les aborder : en regardant le soleil et en focalisant sur le positif ; en tournant le dos au soleil et en ne voyant que la noirceur de l’ombre.

    Oui je sais facile à dire….. Mais petit à petit cette orientation d’esprit peut s’ancrer en vous. Quand vous commencez à découvrir le mieux être, vos « tripes » en redemandent. Essayez alors d’écouter votre for intérieur, laissez vous guider par votre intuition et non votre raison (souvent trop déformée par éducation et jugement de la société) ….. La Vie qui est au plus profond de vous connaît le bon chemin.
    Observez la fleur de tournesol, elle regarde toujours le soleil.

    Le corps Humain est fascinant, il fonctionne grâce à la communication entre cellules très différentes les unes des autres.
    C’est cette communication dans la différence qui lui permet de perdurer dans l’Univers……

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    • Voilà une belle réflexion à laquelle il faudra largement du temps pour approfondir dans plusieurs directions. C’est vrai que le Grand Univers est à l’image de notre univers individuel. La référence à la cellule me fait penser à l’histoire des « holons » développée par Arthur Koestler que je me propose de présenter dans cet article : Un peu plus sur les “Holons”

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